En un après-midi ensoleillé d’été, nous arrivons chez Charlotte qui nous accueille avec sa charmante Lola. Une bouille d’amour cette petite! Charlotte est une jeune femme dynamique et passionnée. On papote comme si nous nous connaissions depuis des lustres et Lola nous fait de grands sourires et grimpe partout. Désormais, Lola marche et maman va bientôt avoir son propre atelier pour développer son concept Nomade Stories! Bref assez parlé, découvrez sans attendre son portrait.

Qui es-tu et quel a été ton parcours avant l’aventure Nomade Stories?

Charlotte, maman de Lola qui est née pendant la création de Nomade Stories (qui ne devait être qu’une activité créative pendant mon congé mat…).

Et puis finalement, les choses arrivent toujours pour une bonne raison…
Après avoir travaillé pour des courtiers en Assurances à Genève, j’avais le choix entre me former et suivre cette voie et surtout rester au sein d’une entreprise visionnaire sur le management et proche de ses collaborateurs ou vouloir tout plaquer pour me former en marketing et communication et voyager…

Je suis évidemment partie voyager après ma formation et à mon retour j’ai eu la chance d’explorer ce que je vais appeler « la lente dégringolade professionnelle ».
J’ai souvent entendu cette phrase de mon directeur à l’époque qui me disait : « Vous savez Charlotte, on sait ce qu’on perd mais pas ce qu’on retrouve ».
J’ai touché à plusieurs postes et métiers dans lesquels j’aurai pu être bien, mais dans lesquels je me sentais nulle et pas du tout à ma place. Le management borderline dans certaines entreprises m’épuisait émotionnellement et puis le burn-out arriva.

J’ai eu évidemment besoin de tout ça pour être aujourd’hui la meilleure version de moi-même! C’était long mais j’ai beaucoup appris et je ne retiens que le positif de ce que j’ai appris de ces métiers et expériences professionnelles.

Comment est née l’idée de créer Nomade Stories ? De quoi s’agit-il?

L’idée de Nomade Stories vient de l’arrivée de Lola dans nos vies. Avec Germain, mon compagnon, on avait envie de petites décorations toutes douces pour sa chambre, et on a vu sur Instagram (Australie) des rainbows pour les chambres des babies.
J’étais en pleine re-décoration de l’appartement et il m’en a fallu très peu pour que je le fasse moi-même…

Un post sur Instagram et j’ai vu la demande, et l’offre peu présente à ce moment là….
Et puis pour aider tout ça, il y a eu le Covid et tout était lockdown et le fait main a vu son potentiel exploser. Les jeunes créateurs ont le vent en poupe et c’est tant mieux! Pourvu que ça dure et que les mentalités changent. Acheter oui mais acheter durablement et de manière éthique.

Quel est ton PLUS rien qu’à toi?

J’aime chaque histoire qui m’est racontée, je pense que mon écoute est appréciée par ma communauté.. je sais pas en fait, il faudrait que je leur demande, n’est-ce pas?!

Quelle est ta journée type ?

Réveil par Lola, mission câlin, café puis à 8h00 je m’installe pour avancer mes commandes…
Il y a tellement à faire: tenir les réseaux à jour, créations, mise en valeur, photographies, emballage, livraison, comptabilité, SAV…

As-tu rencontré des obstacles en créant Nomade Stories ?

Le seul obstacle jusqu’ici a été le manque de place puisque je crée dans ma cuisine. Bientôt, j’aurai un espace beaucoup plus grand pour laisser place à ma créativité.

Quel est ton plus beau souvenir depuis le lancement ?

Je ne dirais pas que c’est un souvenir mais plutôt l’accueil fait à mon travail.
C’est encore très bizarre pour moi que de me définir professionnellement comme une créatrice…

As-tu des projets à venir qui ne sont pas top secret ?

UN ATELIER

As-tu un lieu qui compte pour toi dans la région?

Il y en a trop. La plage de Crans-près-Céligny pendant le Caribana Festival.

Quel est ton rapport au lac?

Je me sens chez moi dès que je le vois!

As-tu des conseils pour celles qui désirent se lancer dans l’entrepreneuriat?

Lancez-vous et la suite viendra tous les jours à chaque fois que vous ferez une expérimentation. De toute façon quand on se lance dans ce qui est juste pour soi-même, on se frotte forcément à quelque chose d’inconfortable !

@nomade_stories